Le cri de la carotte...

ALORS QUE LA SOUFFRANCE PARAIT ETRE L'UNIQUE ISSUE POUR LES ANIMAUX D'ELEVAGE...

... Certains êtres humains ne peuvent se résoudre à laisser les animaux mourir à l'abattoir dans d'atroces souffrances. Ces personnes ont donc créé des structures afin de les accueillir après les avoir récupérés. Nous verrons donc des exemples de sanctuaires qui protègent ces animaux.

LA FERME DES RESCAPES

La ferme des rescapés a été créée en 2009 et accueille près de 600 animaux sur 30 hectares. Elle est reconnue d'intérêt général et prend en charge des animaux d'élevage, des chats et des chiens. Tous les animaux vivent ensemble. La structure vit grâce aux dons de généreux donateurs. 

LA BOUCHE QUI RIT

La bouche qui rit est située en Suisse et a été fondé par un couple qui avait à la base récupéré un âne. La structure vit en organisant des évènements comme des brunchs vegans et des anniversaires pour les enfants.

Un refuge pour sauver des animaux destinés à l’abattoir (vegemag.fr)

La Ferme des Rescapes - L'association (la-ferme-des-rescapes.org)

QUI A DIT QU'IL FALLAIT OBLIGATOIREMENT MANGER DE LA VIANDE QUAND ON EST SPORTIF ?

Et sportif de haut niveau qui plus est ! En effet, un mythe circule sur le fait qu'il est impossible d'avoir des performances sportives conséquentes sans manger de viande car cela serait le seul et unique moyen d'avoir un apport en protéines suffisant. Il est temps de déconstruire ce mythe en présentant des athlètes vegan, des sportifs de très haut niveau, voir même des athlètes ayant participé aux Jeux Olympiques. 

Chez les femmes, nous pouvons citer les exemples de la footballeuse Alex Morgan qui a été deux fois championne du monde et une fois championne olympique. Elle a pris cette décision afin d'être cohérente par rapport au fait qu'elle avait des animaux de compagnie et mangeait d'autres animaux en même temps. Il y a aussi Angeline Berva qui pratique le powerlifting et qui a été vice-championne de France en 2019 et qui est devenue vegan après avoir des vidéos d'enquête dans les abattoirs. On peut également citer la célèbre tenniswoman Venus Williams, la planchiste Maddie Mastro, ou encore la snowboardeuse Hannah Teter.

Chez les hommes, il est possible de citer le célèbre tennisman Novak Djokovik, le catcheur Mike Tyson, le culturiste Arnold Schwarzenegger, les bodybuildeurs Frank Medrano et Patrick Baboumian, les basketeurs Chris Paul et Kyrie Irving.

Ces modèles de sport, notamment pour les jeunes adeptes des disciplines en question, montrent qu'un avenir vegan est tout à fait possible pour eux. Ils sont importants car ils montrent leur militantisme pour la cause animale via leur popularité et leur succès. 

Encore plus d’athlètes véganes aux jeux Olympiques | Association végétarienne de Montréal (vegemontreal.org)

Les sportifs, fiche nutrition - Vegan Pratique (vegan-pratique.fr)

Qui aurait cru qu'un restaurant 100% vegan puisse séduire une institution telle que le Guide Michelin au point de se voir remettre une étoile par celle-ci ? 

C'est pourtant bien ce qui s'est passé pour le restaurant vegan ONA (qui signifie Origine Non Animale) dont la cheffe Claire Vallée est propriétaire. Voyons donc de plus près en quoi consiste ce restaurant assez singulier.

LA DEMARCHE DERRIERE LE RESTAURANT ONA 

Le projet de ce restaurant est déjà atypique. En effet, l'établissement a vu le jour en 2016 grâce à une campagne de financement participatif, des prêts d'honneur, ainsi qu'une banque éthique (La Nef). Le projet de fonder un restaurant gastronomique vegan n'a pas séduit les banques conventionnelles qui n'ont pas cru que cette idée pourrait être rentable et ont donc décliné les demandes de prêt de Claire Vallée. Mais aujourd'hui, ce restaurant est un franc-succès. Il propose deux menus constitués de onze compositions originales, subtiles et rafinées.

UNE BELLE SURPRISE 

Ce génie de gastronomie végétale a bien fini par se voir récompenser : le restaurant a obtenu sa première étoile en janvier 2021. Claire Vallée visait cet objectif sans pour autant en faire une obssession, c'était donc une surprise quand le guide Michelin l'a appelée pour la prévenir. Cependant, ONA avait déjà reçu en 2018 une récompense du guide Michelin : une fourchette Michelin. Et en plus de tout cela, le restaurant a reçu une autre récompense : une étoile verte, c'est-à-dire une étoile qui récompense les restaurants qui ont une démarche éco-responsable.

L'AVENIR

Ce type de restaurant est très important pour la cause végane car il permet de montrer au reste du monde de quoi la nourriture végétale est capable en terme de gourmandise et de plaisir gustatif. Plus il y aura de restaurants comme celui-ci, plus le véganisme aura sa place dans notre société.

Guide Michelin 2021 : un restaurant végan étoilé, une première en France (lemonde.fr)

ONA - Gastronomie végétale | Claire Vallée | Restaurant étoilé à Arès (clairevallee.com)

Il est toujours bon et fructueux d'échanger et de débattre avec des personnes aux idées ou au mode de vie différent du nôtre. Cela permet de confronter nos arguments et de ne pas rester enfermé dans les mêmes idées. Cela permets également de rester ouvert à la différence de point de vue. Les vegans sont souvent amenés à avoir des débats et répondre aux questions de personnes omnivores qui souhaitent comprendre la démarche du véganisme. Aujourd'hui, nous allons inverser les rôles et interviewer un omnivore afin d'essayer de comprendre pourquoi le véganisme reste une minorité. La personne que nous allons interviewer est Baptiste P., étudiant en BTS GPN et originaire de Reims :

- Salut Baptiste ! Alors aujourd'hui de véganisme et discuter des raisons pour lesquelles ce n'est pas un mode de vie dont tu as envie. On parle beaucoup ces derniers temps de la souffrance animale et de l'impact de la viande sur l'environnement. Penses-tu être assez renseigné pour autant ? Et si tu avais accès à plus d'informations sur ce sujet, penses-tu que cela pourrait te convaincre à devenir végétarien voire vegan ?

- Salut Margaux, honnêtement je pense avoir assez accès à l'information sur le sujet de la souffrance animale et cela reviendrait à se voiler la face que d'affirmer le contraire. 

- D'accord mais dans ce cas, qu'est-ce qui fait que tu n'es pas vegan ?

-  Je pense que cela vient de mon éducation car ma famille cuisine avec beaucoup de produits animaux comme les produits laitiers et la viande. Mon palais est habitué à ces goûts et j'ai appris à cuisiner comme ça. Devenir vegan nécessiterait que je change complètement d'habitudes alimentaires et culinaires et je n'en ai pas envie.

- Je comprends. Dans l'idéal, est-ce que tu te verrais quand-même changer certains points de ton alimentation ? 

- Oui dans l'idéal je pense que ça serait de devenir végétarien, mais pas vegan car je trouve cela trop extrême même dans l'idéal.

- C'est déjà bien de penser aux efforts que l'on pourrait faire. Et du coup concrètement, pourrais-tu t'engager à changer quelque chose dans ton alimentation dès aujourd'hui par exemple ? 

- Oui, je pense depuis un certain temps déjà à arrêter de consommer des produits animaux qui n'ont pas de label de qualité et qui sont très industriels et transformés comme les cordons bleus ou les crêpes individuelles de supermarché par exemple. Je vais aussi diminuer la viande à une ou deux fois par semaine car actuellement j'en mange à pratiquement tous les repas et je sais que c'est quelque chose que je peux facilement changer.

- Chaque effort mérite d'être valorisé. Dernière question : serais-tu prêt à faire un challenge vegan ou végétarien pendant une certaine période ? 

- Oui je pense que je pourrais faire un challenge de manger végétarien pendant deux semaines. 

- C'est super ! Hé bien merci Baptiste pour cette interview !

- Avec plaisir !

La captivité des animaux existe depuis bien longtemps maintentant, y compris celle des cétacés. Ces géants des mers se retrouvent ainsi enfermés dans des bassins que l'on pourrait plutôt qualifier de grandes piscines. Ce phénomène répond à l'envie irrepressible de l'Homme de contrôler la nature de l'avoir facilement et de pouvoir l'observer en toute tranquilité. Malheureusement, cela se fait au détriment du bien-être de ces animaux sauvages. Cette activité sert un secteur économique très puissant et important pour le tourisme. Le véganisme s'oppose complètement à l'exploitation des cétacés, mammifères sauvages marins à des fins commerciales et récréatives.

DES CONDITIONS QUI NE RESPECTENT PAS LEURS BESOINS 

En effet, les cétacés sont des animaux qui à l'état sauvage parcourent des milliers de kilomètres, chassent eux-mêmes leur nourriture, se reproduisent, ont une hiérarchie avec une organisation sociale complexe, cohabitent dans l'immensité de l'océan avec d'autres espèces. Leur système de communication nous échappe encore en partie, bien que les scientifiques aient récemment découvert que les orques ont des subtilités de langage en fonction de leurs groupes. Un groupe d'orques qui habite dans le golfe du Mexique aura un dialecte légèrement différent d'un groupe d'orques qui habite en Nouvelle-Zélande. Le problème étant que dans les parcs animaliers, des individus provenant de différents groupes peuvent être mis ensemble dans un même bassin, ce qui peut rendre la cohabitation dans ce tout petit espace très difficile. De plus, leur lieu d'origine crée aussi des différences en terme de nourriture, de température de l'eau et de taux de sel. Par ailleurs, l'eau des bassins doit être chlorée afin que les visiteurs voient bien les animaux et que l'eau ne soit pas trouble. Le chlore abîme considérablement la peau et les muqueuses des animaux, la nageoire dorsale qui peut mesurer jusqu'à 2m chez l'orque mâle s'affaisse complètement, puisque l'animal ne se déplace plus assez. On peut également observer des lésions au niveau des dents de manière très visible. Ces conditions dégradent également l'état de santé mentale des animaux qui mènent à des accidents dramatiques où des orques ont par exemple attaqué leur dresseur, ou alors celles-ci présentent des comportements anormaux que l'on pourrait qualifier de suicidaires en se cognant volontairement et de manière répétée la tête contre la paroi vitrée du bassin.

DES ALTERNATIVES POSSIBLES

Afin de continuer à sensibiliser le public à l'importance de la vie marine et en particulier des cétacés, de l'éduquer et de lui proposer un contact avec ces animaux sans les déranger ni les perturber, il est important de réfléchir à des alternatives car l'argument favori des delphinariums est justement leur rôle d'éduquer, d'informer et de conserver. Il serait donc pertinent voire indispensable de développer considérablement des robots ultra-réalistes représentant les cétacés. Une autre solution serait de développer le "whale-watching", c'est-à-dire l'observation des cétacés dans leur milieu naturel, mais toujours sans les perturber. Cette alternative pourrait paraître plus coûteuse que le fait d'aller dans un parc et moins accessible, pourtant ça ne l'est pas tant que ça. Par exemple, une journée au Marineland d'Antibes coûte au moins 42 euros par adulte sans compter une rencontre avec les dauphins à 70 euros et les photos souvenir à 30 euros, tandis qu'une excursion en mer de 9h avec l'association Découverte du Vivant coûte 78 euros pour un adulte. Il faudrait également penser aux solutions d'avenir pour les cétacés qui pourraient être relâchés, comme par exemple la création de sanctuaires en mer dans des baies fermées et de plus en plus élargies avec de moins en moins de contact avec l'Homme jusqu'à ce qu'ils redeviennent complètement sauvages.

POUR CONCLURE

La captivité et l'exploitation des cétacés dans un but de divertissement continue de perdurer grâce à l'argent de personnes mal-informées qui contribuent à l'enrichissement d'un système qui mets en danger ces animaux et les humains aussi lors des rencontres et des spectacles. Une nouvelle ère sans exploitation animale pourrait commencer grâce à une prise de conscience générale et une évolution des moeurs puis de la législation par la suite afin de mieux protéger les cétacés et leurs besoins en tant qu'animaux sauvages. 

Réseau-Cétacés – Pour tout savoir sur la captivité des cétacés… (reseaucetaces.fr)

L'interdiction progressive de la captivité des cétacés laisse un goût amer aux parcs - Le Point

La chasse à la baleine reste aujourd'hui pratiquée par la Norvège, l'Islande et le Japon, bien que cette pratique soit controversée puisque les baleines sont déjà menacées par le réchauffement climatique et la surpêche qui fait diminuer les stocks de nourriture. La Norvège et l'Islande pratique cette activité à des fins commerciales et justifient ce choix par le fait que tuer des baleines diminue la prédation sur les stocks de poissons présents dans les eaux territoriales de leur pays, et permet donc d'avoir de meilleurs rendements de pêche. Le Japon, quant à lui, assure que la chasse à la baleine s'inscrit exclusivement dans le cadre de recherches scientifiques, alors que cette viande de baleine se retrouve dans les restaurants du pays. 

AU NOM DE LA SCIENCE

Le gouvernement japonais a mis en place un programme de recherche sur les cétacés afin de justifier le fait de prélever des baleines dans des sanctuaires délimités il y a des années. En l'occurence, le Japon chasse dans le sanctuaire de l'océan austral. La chasse à la baleine se fait sous le contrôle et les directives de l'Institut de Recherche sur les Cétacés japonais, le problème étant que cette institution scientifique appartient au gouvernement qui contrôle et dicte les opérations. Des ONG environnementales comme Sea Shepherd et Greenpeace essayent depuis longtemps maintenant de perturber voire empêcher les opérations de chasse à la baleine. Mais aujourd'hui les baleiniers japonais sont équipés de radars militaires qui leur permet de fuire les bateaux des ONG, les rendant quasiment insaisissables. Cela rend le sabotage de la pêche à la baleine impossible pour les ONG. 

BRACONNAGE

A l'heure actuelle, le gouvernement japonais a pour quotat 330 rorquals par an, ce qui consiste en une considérable diminution de leurs quotats. En revanche la zone de chasse a doublé, ce qui rend le sabotage des sorties de pêche encore plus difficile pour les ONG qui ont abandonné et ne sortent plus en mer pour traquer les baleiniers. Paul Watson, le fondateur et président de l'ONG Sea Shepherd pense que cette volonté du gouvernement japonais de continuer à tout prix la chasse à la baleine au point de la cacher derrière des recherches scientifiques représente en réalité un enjeu diplomatique. En effet, la chasse à la baleine se pratique depuis toujours au Japon, et le fait que ce pays persiste à pratiquer cette activité en dépit du fait que le reste du monde la condamne montre une volonté de rester indépendant et de ne pas se plier aux pressions internationales, bien qu'elles soient fondées sur des arguments écologiques et scientifiques. 

QUE FAUT-IL EN RETENIR ?

En bref, l'écologie est aujourd'hui un réel argument politique, à la fois pour séduire et convaincre ou au contraire montrer son indépendance et sa volonté de gérer les problématiques environnementales en interne. Le premier ministre japonais étant très conservateur et nationaliste, ce type de stratégie politique est cohérente. 

Whale Hunting to Continue in Antarctic Sanctuary (nationalgeographic.com)

Chasse à la baleine dans le sanctuaire de l'océan austral - Univers Nature - Actualité, environnement, habitat et santé (univers-nature.com)

How Sea Shepherd lost battle against Japan’s whale hunters in Antarctic | Whaling | The Guardian

ICR : Harassment & terrorism (icrwhale.org)

PRESENTATION 

Est-il encore utile de présenter les intemporels cookies ? Ces biscuits ronds aux pépites de chocolat d'origine américaine plaisent à tout le monde. Il est tout-à-fait possible de les faire en version vegan. Plus légers, moins écoeurants et tout aussi gourmands, les cookies vegan sauront vous épater.

INGREDIENTS ET ETAPES

Pour faire 6 très grands cookies ou 12 moyens, il faut : 

- 160g de farine

- 50g de sucre

- 1 cuillère à café de levure 

- 1/2 cuillère à café de bicarbonate de soude alimentaire

- 65g d'huile 

- 7 à 8cl de lait végétal 

- une demi-tablette de chocolat noir à pâtisser

Préchauffer le four à 180 degrés. Couper le chocolat en petits morceaux à l'aide d'un très grand couteau de cuisine pour plus de facilité. Mélanger la farine, le sucre, la levure et le bicarbonate dans un saladier. Ajouter progressivement l'huile puis le lait végétal. Incorporer les morceaux de chocolat, puis sur du papier sulfurisé déposé sur une plaque, faire des boules à l'aide de cuillères à soupe. Enfourner pendant 12 minutes en mode chaleur tournante, sortir du four et laisser refroidir avant de décoller les cookies de la plaque. 

BENEFICES POUR LE CORPS

Ces cookies, bien qu'ils soient vegan, restent des petits plaisirs dont il ne faut pas abuser car ils ne sont pas beaucoup plus sains que les cookies traditionnels. Cependant, la portion de sucre reste raisonnable par rapport à ces derniers, le lait végétal est plus facile à digérer que le lait de vache et il n'y a pas d'oeufs, ce qui arrange aussi les personnes allergiques aux oeufs et au lactose. 

https://tse4.mm.bing.net/th?id=OIP.fKYiqh4PiHiofs2EWSj4uAHaE8&pid=Api

 PRESENTATION ET HISTOIRE

Le dhal est un plat d'Asie du Sud, plus précisément du Népal et de l'Inde. Le mot "dhal" désigne par analogie un plat fait de légumineuses. En Occident, ce terme évoque surtout un plat de lentilles corail. Le dhal peut être accompagné de riz et/ou un légume vert comme des épinards par exemple. L'Inde étant un pays comportant une grande partie de végétariens dans sa population, les recettes provenant de la cuisine de ce pays sont très souvent utilisées par les vegans.

INGREDIENTS ET ETAPES

Voici une variante de dhal réconfortante, idéale pour se réchauffer. Pour 4 personnes, une préparation d'une durée de 20 minutes et une cuisson de 25 minutes il faut :

- 300g de lentilles corail

- 20cl de crème de coco

- 1 oignon

- 1 cuillère à soupe de cumin

- 300g de tomates cerise 

- quelques feuilles de persil plat 

Tout d'abord, il faut couvrir les lentilles corail avec de l'eau bouillante sur un feu vif pendant 5 minutes, puis les égoutter et les remettre dans la casserole à feu doux avec le cumin, l'oignon émincé, la moitié des tomates cerises et la crème de coco. On laisse cela sur feu doux pendant 5 minutes. Enfin, on ajoute l'autre moitié des tomates cerises, un peu de sel et de poivre et on sert. 

BENEFICES POUR LE CORPS 

Les lentilles corail, comme toutes les légumineuses, sont riches en protéines et en fer. Le lait de coco apporte du phosphore ainsi que zinc et les tomates cerises sont pleines de vitamine A et C. Le cumin, comme beaucoup d'épices, est très riche en différents minéraux comme le fer, le zinc, le magnésium, le potassium ou le phosphore.  Le persil plat quant à lui est riche en calcium et fibres.

Le véganisme contribue à la découverte de nouvelles saveurs, moins connues de nos papilles et venues d'ailleurs !

Tomate cerise, crue valeurs nutritionnelles - Alimentation et Nutrition (alimentation-et-nutrition.fr)

Persil, frais valeurs nutritionnelles - Alimentation et Nutrition (alimentation-et-nutrition.fr)

Cumin, graine valeurs nutritionnelles - Alimentation et Nutrition (alimentation-et-nutrition.fr)

Dal — Wikipédia (wikipedia.org)

PRESENTATION ET HISTOIRE

Le porridge consiste tout simplement en un mélange de céréale ou de légumineuse avec un liquide chaud comme de l'eau ou du lait. Le mot "porridge" signifie "bouillie" en anglais. C'est un petit-déjeuner que l'on connaît surtout comme étant originaire du Royaume-Uni et dont la céréale utilisée est l'avoine. Cependant, ce type de préparation se fait partout dans le monde, la différence étant son nom, la céréale utilisée en fonction des cultures, et les autres ingrédients ajoutés. Ce plat est mondialement consommé car il est très simple, déclinable à l'infini, et très intéressant en terme de nutrition et de digestion.

En version vegan du porridge anglais, le lait de vache classique est remplacé par n'importe quel lait végétal : soja, amande, riz, coco, noisette, épautre... Les possibilités sont variées afin de ne pas s'ennuyer. On le fait chauffer et on le combine aux flocons d'avoine. Mais le plus important dans le porridge reste les "toppings", c'est-à-dire tous les éléments qui seront ajoutés à cette base. On peut ajouter des fruits frais, des pépites de chocolat, des fruits secs, des noix en tout genre, de la vanille, de la cannelle, un sucrant naturel comme le sirop d'agave ou le sirop d'érable... Les déclinaisons sont infinies et s'adaptent aux saisons pour les fruits, aux goûts de chacun, et permettent de se diversifier. 

INGREDIENTS ET ETAPES 

Voici la recette d'un exemple de porridge vegan : 

Pour 1 portion il faut : 

- environ 40g de flocons d'avoine (en fonction de l'appétit)

- environ 150g de lait végétal (le porridge peut être plus ou moins compact ou onctueux)

- environ 80g de fruits 

-environ 20g de noix 

-une cuillère à soupe de sirop d'agave

Tout d'abord, il faut faire chauffer dans une casserole le lait végétal ainsi que le sirop d'agave. Puis, on ajoute les flacons d'avoine que l'on mélange. On coupe le feu et le mélange va s'épaissir. Pour les fruits, il est possible de les incorporer dans la base encore sur le feu ou bien de les ajouter seulement sur le dessus une fois la portion de porridge servi. Enfin, on y ajoute les noix et c'est prêt !

BENEFICES POUR LE CORPS

Le porridge chaud permet au système digestif de se réveiller en douceur au moment du petit-déjeuner. Le fait de faire bouillir les flocons d'avoine permet de faciliter leur digestion. De plus, les flocons d'avoine sont nourrissants et permettent de rester rassasié jusqu'au déjeuner puisqu'ils gonflent au contact du lait chaud. Le lait végétal est aussi plus facile à digérer que le lait de vache. Le choix des "toppings" va également déterminer la qualité du porridge : des morceaux de banane apportent du potassium, le chocolat noir du magnésium, les fruits rouges des fibres et de la vitamine C, les noix les lipides et des oméga-3...

En bref, le porridge a tout pour vous plaire dès le matin !

Les consommateurs se rendent de plus en plus compte du fait que la viande qu'ils achètent provient d'animaux qui ont subi des traitements attroces. Afin de répondre aux interrogations et aux nouvelles exigences de ces derniers, l'industrie agro-alimentaire a mis en place avec les institutions des labels de qualité. Ce phénomène a amené le bio sur le devant de la scène. Mais y a-t-il une différence entre la théorie du bio et ce qui se fait en pratique ?

CE QUE DIT LA REGLEMENTATION 

Tout d'abord, le label certifiant des produits issus de l'agriculture biologique pemret à un consommateur responsable et un minimum soucieux du bien-être animal d'acheter de la viande correspondant un peu plus à ses valeurs et à ses exigences. Concrètement, les éleveurs qui produisent de la viande bio s'engagent à respecter un certain cahier des charges. Les animaux doivent avoir accès à l'exterieur, l'administration d'antibiotiques doit être limitée au maximum, les animaux doivent avoir accès à une surface intérieure paillée, ils ne peuvent pas être abattus avant un certain âge, ils doivent eux-mêmes être nourris avec des aliments issus de l'agriculture biologique, etc. Par ailleurs, il existe différents labels qui offrent des critères de vie pour les animaux encore plus rigoureux et sont encore plus exigents pour les éleveurs. Nous pouvons citer parmi ceux-ci Label Rouge et Bio Cohérence, le plus exigent de tous en terme de surface minimale obligatoire par animal. D'autre part, l'agriculture biologique rend l'étourdissement des animaux obligatoire au moment de l'abattage.

CE QUI SE PASSE DANS LES FAITS

Cependant, il n'est pas rare de voir passer des scandales dans la presse dévoilant des images atroces issues d'abattoirs produisant pourtant de la viande bio. Il existe parfois un réel décalage entre les conditions théoriques et la réalité des faits. En 2018, l'association de défense et de protection animale L214 a diffusé des vidéos prises dans un abattoir certifié bio en Bretagne, dans le département de l'Indre. Ces vidéos révèlent des images choquantes de maltraitance : des animaux découpés alors qu'ils sont encore conscients ou encore suspendus par une patte. Et pourtant, cet évènement n'est pas le premier et n'est pas non plus exceptionnel. En effet, L214 avait déjà dénoncé ce genre de pratiques dans cet abattoir en 2016. L'association dénonce un manque de considération des institutions publiques envers ce genre de phénomènes ainsi qu'un manque d'actions efficaces. Toutefois, ce scandale a mené cet abattoir à sa fermeture ainsi qu'à une condamnation de l'ex-directeur et de ses employés. 

GARE AU GREENWASHING

Si l'on devait retenir une leçon de ce scandale, c'est que l'industrie agro-alimentaire ne respecte pas toujours ses engagements pourtant pris en choisissant de proposer des produits certifiés d'un certain label. Dans cette chaîne de production immense, il est parfois difficile de désigner un coupable pour assumer la responsabilité du non-respect des engagements sous-jacents à un label. Ainsi le consommateur doit être vigilant et se renseigner au mieux sur les conditions de fabrication de ses produits et peut-être privilégier les produits faits le plus localement possible, qui sont passés par le moins d'intermédiaires possible. 

Label Bio et abattage - OABA

Les labels et signes de qualité concernant le bien-être animal : SIQO - OABA

Maltraitance animale : nouveau scandale dans un abattoir de l'Indre après une vidéo de L214 | 14actu

Comment les animaux bio sont-ils élevés ? - Agence Bio